Le Grand Meaulnes
Je savais qu'un film portait ce nom, mais pas que c'était d'abord un livre! Un livre écrit par un jeune homme qui est mort à 27 ans, lors de la Première guerre mondiale: Alain-Fournier. C'est Simone de Beauvoir qui m'a incité à le lire. Je pense que dans le premier tome de son autobiographie elle en parle 3 ou 4 fois et elle et tous ses amis semblaient avoir aimé cette lecture. Il ne m'en fallait pas plus pour me décider à le lire! J'ai constaté également que, selon Flammarion et le guide "Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie", c'est un des romans à ne pas rater!
Donc le Grand Meaulnes est un jeune homme à la fois réservé et aventurier, à qui il arrive une histoire mystérieuse bien improbable, mais qui guidera sa vie entière. Il réussit à emmener avec lui dans son histoire le narrateur de l'histoire, François Seurel, qui ne perdra jamais foi dans cette histoire de jeune fille et de fête masquée hors du temps. C'est justement cette magie enchanteresque qui m'a plue. Il y a une sorte de légerté au roman: même si les descriptions sont bien tournées et reproduisent en mots un paysage tout à fait réaliste, on n'a jamais le sentiment d'y être tout à fait... Par contre, je dois avouer que les époques décrites et la manière de les séparer m'ont semblé maladroites. Plusieurs personnes beaucoup plus connaissantes que moi ont pourtant décortiqué ce roman et l'ont encensé. Moi, j'y ai trouvé du plaisir mais pas un des romans les plus percutants que j'aie lus.