Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

En dilettante

En dilettante
Publicité
Archives
22 avril 2008

Tous les jours un nouvel apprentissage...

En créant ce blogue, je me disais que je tiendrais mon "journal intime de mes découvertes quotidiennes". Mais aujourd'hui, je réfléchis, et je n'arrive pas à identifier une seule chose que j'aurais apprise. Est-ce possible? Qu'une journée ne m'ait rien appris?

Je pense que je peux dire qu'elle m'a apporté au moins quelques choses... Une réunion au travail où j'ai appris à me calmer même si j'avais le sentiment qu'on ne comprenait pas ce que je voulais dire; la vue d'une jeune pousse qui vient à peine d'éclore, dans les derniers jours (vive le printemps en accéléré!); un souper en famille... Mais ai-je appris quelque chose? ah oui, ça me revient, mais c'est complètement inutile pour d'autres:

- Les crédits d'impôt pour frais de scolarité accumulés ne peuvent être utilisés que par moi (je ne peux les transférer à mes parents, par exemple)

- On n'a pas besoin d'avoir le TOEFL pour s'inscrire au baccalauréat à McGill en droit

- On peut faire une demande de CAQ et de CSQ en même temps auprès du ministère de l'immigration du Québec puisque les deux demandes sont acheminées dans deux directions qui ne se communiquent pas les dossiers entre elles.

Très pratique tout ça! Je pense que les apprentissages plus profonds seront pour un autre jour...

Publicité
Publicité
18 avril 2008

Le vélo

V_locip_de

On l'oublie trop souvent, mais le mot "vélo", synonyme de bicyclette, vient du mot vélocipède. Les premiers modèles étaient nettement débalancés, par rapport à ce qu'on connaît aujourd'hui. Bientôt, on ne se souviendra même plus de cette époque, tellement on est préoccupés par les avancées technologiques. Alors, bons pour une promenade?

18 avril 2008

La ferveur du hockey

125px_Montreal_CanadiensÊtre fan du Canadien de Montréal, c'est comme le vélo: ça ne se perd pas. Même si on n'a pas trop suivi la saison régulière. Même si on ne connaît pas le nom de tous les joueurs. Même si on ne connaît pas les chances réelles de la sainte flanelle de gagner (parce qu'on n'a pas suivi les scores des autres équipes). Même si dans le fond, on ne sait pas grand chose du hockey, la flamme peut se ranimer très rapidement quand: dans le métro, tout le monde porte un chandail du CH; quand on voit le logo peint sur une caserne de pompier; quand les autos dans la rue défilent avec un petit drapeau accroché à la fenêtre arrière; quand le chauffeur d'autobus dit à une passagère sextuagénaire que "la game" vient de commencer et qu'il n'y a eu encore aucun but de compté.

Pour toutes ces raisons, on est toujours, quelque part au fond de soi, un supporter du Canadien de Montréal.

15 avril 2008

Elephantine

ElephantineLa vie sème sur son passage plein de moments pour découvrir de nouvelles choses... Mon voisin, qui joue de la guitare depuis belle lurette, m'annonce qu'il lancera son premier album, avec son groupe: Elephantine. C'était ce soir. Et j'ai adoré! Des rythmes accrocheurs, une énergie communicative, déjà beaucoup d'effets (lumière, arrangements) et plein plein de monde! Vraiment, ils avaient "mobbé". Bravo les gars!

En attendant, je peux écouter leur nouvel album de retour à la maison et me délecter de la toute nouvelle production d'un band québécois avec un brillant avenir devant lui!

http://www.myspace.com/elephantinemusic

13 avril 2008

Le Grand Meaulnes

Je savais qu'un film portait ce nom, mais pas que c'était d'abord un livre! Un livre écrit par un jeune homme qui est mort à 27 ans, lors de la Première guerre mondiale: Alain-Fournier. C'est Simone de Beauvoir qui m'a incité à le lire. Je pense que dans le premier tome de son autobiographie elle en parle 3 ou 4 fois et elle et tous ses amis semblaient avoir aimé cette lecture. Il ne m'en fallait pas plus pour me décider à le lire! J'ai constaté également que, selon Flammarion et le guide "Les 1001 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie", c'est un des romans à ne pas rater!Le_Grand_Meaulnes

Donc le Grand Meaulnes est un jeune homme à la fois réservé et aventurier, à qui il arrive une histoire mystérieuse bien improbable, mais qui guidera sa vie entière. Il réussit à emmener avec lui dans son histoire le narrateur de l'histoire, François Seurel, qui ne perdra jamais foi dans cette histoire de jeune fille et de fête masquée hors du temps. C'est justement cette magie enchanteresque qui m'a plue. Il y a une sorte de légerté au roman: même si les descriptions sont bien tournées et reproduisent en mots un paysage tout à fait réaliste, on n'a jamais le sentiment d'y être tout à fait... Par contre, je dois avouer que les époques décrites et la manière de les séparer m'ont semblé maladroites. Plusieurs personnes beaucoup plus connaissantes que moi ont pourtant décortiqué ce roman et l'ont encensé. Moi, j'y ai trouvé du plaisir mais pas un des romans les plus percutants que j'aie lus.

Publicité
Publicité
12 avril 2008

Simone de Beauvoir

On fête cette année son centième anniversaire de naissance. J'en avais entendu parler, bien sûr, comme tout le monde, mais sans trop savoir qui elle était et ce qu'elle a fait, réellement.

M_moires_d_une_jeune_fille_rang_eUn soir, de retour à la maison après une fête, on passe un film sur sa vie sur Arte. Il est 1h du matin, mais je ne peux me résoudre à éteindre. Je reste rivée à mon écran jusqu'à la fin... deux bonnes heures plus tard. Depuis, elle est là, quelque part, dans ma vie, qui attend d'être découverte.

Dans la bibliothèque familiale, je cherche, à tout hasard, s'il n'y aurait pas un livre d'elle. Je tombe sur la première partie de son autobiographie: Mémoires d'une jeune fille rangée. Je suis happée par l'écriture qui expose à merveille les états d'âme et les questionnements d'une jeune fille catholique dans une époque où le monde est en redéfinition. Son envie de raconter TOUT, ce "tout" qu'on ne peut s'empêcher de trouver amusant puisque, à moins de vingt ans, on n'a pas "tout" à raconter. On ne connaît que peu de choses à vingt ans, mais on prétend en savoir long, sur tous les sujets...

Mais par-dessus tout, c'est la qualité littéraire qui me hante. Plusieurs auteurs ont reçu des prix pour la qualité de leur oeuvre, Simone de Beauvoir a elle aussi été récompensée, mais ce n'est pas parce qu'un auteur a reçu le Goncourt ou le Pulitzer qu'on aime le style. Pour moi, le style qu'elle emploie dans son autobiographie est pur délice. Les événements les plus banals deviennent suspense et on marche avec elle dans ses expériences de vie, on veut savoir ce qu'elle pensera. Et surtout, ce qui arrivera avec Sartre. Le deuxième livre de son autobiographie m'attend. M'appelle serait plus juste...

Publicité
Publicité
Publicité